Ingrid BETANCOURT sera, nous le souhaitons, libre, peut-être bientôt, mais sous quelle forme le sera t-elle? A Nantes, nous avons le privilège de la soutenir et son portrait est à l'honneur sur la façade de l'hotel de ville. Bravo à ceux qui ont plaidé cette action. On peut ainsi voir cette femme derrière les grilles de l'entrée ou à côté des barreaux de ce portail de fer, suivant notre positionnement. Cette perspective est un vrai symbole et chaque Nantais devrait y passer.
Nantes a pris parti dans le bon sens, car nous pouvons voir aussi flotter sur cette façade, le drapeau du Tibet, autre symbole de la souffrance, au niveau d'un peuple, cette fois.
Il est bien, en cette période trouble et angoissante, de savoir que certains de nos dirigeants ont des pensées sans détour sur des thèmes qui ont une importance plus grande qu'il n'y parait.
Si Ingrid BETANCOURT se meurt et disparait, la foudre risque de tomber sur les marchands de cocaine des forets de Colombie avec toutes les conséquences possibles dans ces régions réactives.
Si elle est libérée contre la remise de prisonniers à la France, nous subirons une lourde pression et pourquoi pas une réelle répression comme à chacune de nos ingérences ou interventions militaires.
La diplomatie pure n'a pu règler le problème. Nous sommes aujourd'hui dans un marchandage orchestré par des guérilléros dont la principale source de revenus est la drogue!!! Nous ne pouvons comprende ces gens et ceci est un vrai danger.
Le Tibet représente aussi un danger, sans doute plus grand que cette agitation sino-chinoise. Il y a eu des morts, beaucoup sans doute et cette situation n'inquiète pas la Chine qui se sait le leader du monde. Elle n'a rien à écouter de personne, rien à apprendre. Elle est et sera le reste du Temps...le guide du monde, remplaçant ainsi les Américains qui ont vu leur bleue tunique perdre de ses couleurs depuis déjà bien longtemps.
Il est grand temps d'être solidaire, pour sinon sauver le Tibet, du moins fédérer bien des forces du monde et retarder l'effet d'emprise de ce continent en marche.
Si nous n'empêchons pas la Chine de faire son ménage au Tibet, à sa main, nous ne serons pas en mesure de défendre, bientôt, notre simple droit de vivre et de nous exprimer.
