vendredi 18 décembre 2009

Pensée pour Olivier,



Je t'ai connu dans ta "quarantaine rugissante". Tout de suite j'ai su que tu faisais partie un peu de ma race; de cette race d'hommes qui sait perdre l'essentiel mais qui sait aussi reconquérir le principal, à savoir l'affection de la race humaine, du moins celle qui recherche un leader, celle qui l'attend quelque fois dans un attentisme reprochable.



Du jour où je t'ai connu, j'ai su qu'il serait difficile de devenir de vrais pots intimes, car je suis aussi un prédateur en recherche de complicité, mais dans un groupe,il ne peut y avoir plusieurs leaders.



De plus nos vingt ans d'écarts n'arrangeaient rien, car tu ne savais pas encore que seul le corps vieillit, pas forcément la pensée.



Il n'en demeure pas moins que conscient de tout cela j'aurais aimé être davantage ton ami. Mais peu importe, seul compte en fait le souvenir que tu me laisse, que tu laisse à l'ensemble de ta tribue.



Je penserai longtemps à toi dans cette vie avide de disparitions prématurées.

Pourquoi ne nous retrouverions nous pas un jour dans cette "tête d'épingle" qui créa un jour notre Univers et nous même les poussières d'étoiles; pourquoi ne reverrrions nous pas ce visage affable et ce coeur "donnant"dans cette même tête d'épingle lorsque le "bing bang"se répètera dans le sens inverse, ou alors lorsque l'Homme aura pété les plombs et qu'un illuminé aura "dévissé",mettant fin ainsi aux charmes de notre planète.



Oliv, je t'appelais ainsi; tu étais pour moi le "fruit" de la sagesse et de la force, celles que tu représentais sur notre contrée symphatique.



Copain, ami, fils !!! Mon coeur n'est pas prêt de t'oublier. Bon voyage vers le futur, vers la source de nos poussières.



Noel 2008, tu acceptas de partager notre repas deNoel; Noel 2009 nous te gardons une place.



Salut bel Oliv.



Fanch.Val